dimanche 10 décembre 2017

BUDGET 2018 : LA RIGUEUR TOUJOURS A L'ORDRE DU JOUR

  Le budget de la commune se situera autour de 13 millions d'€, comparable à celui de 2017. Les grandes lignes avaient été présentées lors du débat d'orientation budgétaire en novembre 2017.
  Les principaux investissements porteront sur le remplacement de la salle du grimolet, les aménagements routiers de la RD 45 jusqu'au collège et la poursuite des travaux de rénovation urbaine de la cité de l'iroise.

 Le gouvernement Macron prétend mettre fin fin à la baisse des dotations que l'Etat verse aux collectivités...Mais à conditions que celles ci limitent leurs dépenses.

  Je me suis exprimé sur ce sujet en déclarant :
  "Cette année encore, c'est sous le signe de l'instabilité économique et des incertitudes que l'on discute du budget de la commune.
   Incertitudes parce que le gouvernement Macron a réaffirmé toutes les mesures qui vont plomber les finances des collectivités publiques, donc des communes. Les 13 milliards d'euros d'économie sur 5 ans sont maintenant. Si l'on en croît l'association des maires (AMF), ce serait plutôt 21 milliards. Il n'est pas question de revenir sur la baisse des APL, ni sur la diminution des emplois aidés car il ne sont pas "une solution au chômage de masse" répète-t-il. Mais alors pourquoi ne pas prévoir des embauches de personnel en fixe pour faire fonctionner certaines associations, certaines crêches ou cantines scolaires ?
  De même, il affirme que la baisse de la taxe d'habitation sera compensée à l'euro près...Mais il ne s'engage en rien sur les modalités précises pour combler le manque à gagner des communes. N'y a-t-il pas un risque de voir une diminution des services communaux ? On peut s'interroger car les baisses des dotations des années précédentes ont déjà lourdement grevé les budgets communaux.
  Les décisions du gouvernement de favoriser fiscalement les riches et les entreprise, en particulier des plus riches, au nom de la théorie simpliste du "ruissellement" (plus on donne aux riches, plus le pauvres en bénéficieront) ne font que renforcer les inégalités sociales et contribuent à la dégradation des rapports sociaux.
  Le gouvernement parle de contrat de confiance avec les collectivités. Les subventions seront versées en échange d'une limitations des dépenses. Il s'agit plutôt d'un marché de dupes. Les mairies, après le traitement des passeports et cartes d'identité, doivent maintenant s'occuper du traitement du PACS, établi auparavant au tribunal, sans parler de l'aide pour obtenir des cartes grises.
  Tous cela, c'est du travail supplémentaire. Si les communes doivent pouvoir continuer à permettre au plus grand nombre d'accéder aux services publics de la ville avec des tarifs adaptés, elles doivent avoir les moyens de le faire, donc de disposer de personnel en conséquence.
  Le budget de la commune est comparable à celui de 2017. J'ai noté qu'après 3 années de baisse des subventions aux associations, le budget a été revu à la hausse cette année. De même, le taux communal des impôts locaux ne bougera pas. Tant mieux au moment où le gouvernement s'apprête à racketter la population avec l'augmentation de la CSG au 1er janvier prochain.
  Pour faire fonctionner au mieux les services de la commune, il faut du personnel en nombre suffisant. Des embauches sont nécessaires. C'est ce que je souhaite pour Ploufragan, après plusieurs années de baisse des effectifs."

  Ne faisant pas parti de la majorité municipale, je me suis abstenu sur le budget général.

BUDGET 2018 : VOTE DE LA SUBVENTION AU CCAS

  Lors du conseil municipal du 8 décembre 2017, avant l'examen du budget de la commune de Ploufragan pour 2018, la subvention au comité d'actions sociales était soumise au vote des élus. J'ai voté cette subvention de 970 000€. La somme est identique à l'an passé mais 23 salariés du CCAS passeront à l'agglomération au 1er janvier 2018 et sortiront des comptes du CCAS. Je m'étais opposé à ce transfert car rien n'indique que le service des aides à domicile sera le même dans l'avenir.

  "Il y a de plus en plus de personnes en difficulté, de plus en plus de gens fragiles, il est donc important d'affirmer sa solidarité et d'aller à l'encontre de l'individualisme et du chacun pour soi, si cher à ceux qui nous gouvernent en ce moment.
  J'en ai assez d'entendre que les chômeurs sont responsables du chômage.
  J'en ai assez qu'on traite les pauvres de fainéants ou d'assistés de la part de ceux qui sont à plat ventre devant les riches et qui ont tout fait pour aggraver la précarité du travail en faisant exploser les quelques garanties qui encadraient le travail salarié.
  Revendiquer le progrès social, c'est prendre des mesures qui concrètes qui vont dans ce sens. Le budget du CCAS contribue directement à des actions sociales en direction des personnes âgées, de la petite enfance ou encore des familles les plus démunies, c'est pourquoi je vote la subvention communale au CCAS." ai- je déclaré