mardi 20 mai 2014

LA REFORME SCOLAIRE EN QUESTION

   Lors de la séance du 13 mai du conseil municipal, une présentation de la nouvelle organisation scolaire à la rentrée 2014 en application de la réforme des rythmes scolaires a été faite.
   Ces modifications ne concernent que les écoles publiques de Ploufragan. L'école privée a décidé de ne pas appliquer la réforme.
   Cette réforme imposée par l'Etat va coûter très cher aux communes. Pour Ploufragan, le coût estimé est de 200€ par élève et par an. Sachant qu'il y a 861 élèves du public concernés, c'est 172 200€ le coût total pour la commune. Certes, l'Etat octroie 50€ par élève la première année et il sera peut être possible d'obtenir de la CAF une subvention d'une trentaine d'euros, mais le reste à charge pour la commune reste très important.
   J'ai dénoncé cette réforme arbitraire imposée par le gouvernement et son ex ministre Peillon en rappelant que peu de communes s'étaient lancées dans la mise en oeuvre de la réforme dès 2013 et que cela se comprenait vu la complexité de son application si on ne voulait pas que les temps péri-scolaires ne soient pas limités à de la simple garderie car tout cela coûtait de l'argent aux communes. Or dans cette réforme, l'Etat laisse les communes se débrouiller puisque l'essentiel du financement repose sur les finances communales. Des emplois qualifiés sont nécessaires pour assurer l'encadrement et l'animation mais ce sont des emplois précaires qui vont être recruter. Au fond, cette réforme Peillon illustre le désengagement de l'Etat en matière du service public de l'éducation.
   " L'éducation devrait être prise intégralement par les services de l'Etat. Les moyens de l'Etat devraient servir à l'Education nationale plutôt que de continuer à subventionner les groupes capitalistes qui ne manquent pas de moyens comme on a pu le remarquer avec la publication des derniers résultats financiers ai-je conclu. "

Le 15 mai 2014, plusieurs enseignants et des personnels non enseignants des écoles de Ploufragan ont tenu à manifester dans les rue de SAINT BRIEUC leur colère aux côtés des autres salariés du secteur public appelés par les syndicats à dénoncer la politique de ce gouvernement soi-disant socialiste et à crier leur opposition aux conséquences de l'application de la réforme Peillon.

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