jeudi 15 décembre 2011

INTERCOMMUNALITE : Encore des transferts de compétences, mais quels bénéfices pour la population ?

  Lors du conseil municipal du 13 décembre 2011, plusieurs dossiers concernant de nouveaux transferts et prises de compétences vers l'Agglomération Briochine figuraient à l'ordre du jour. La politique sportive en faisait partie.
  Je suis intervenu pour interroger la majorité de la municipalité sur la pertinence de ces différents transferts. En effet, depuis quelques temps, cela s'accélère et les transferts entraînent une hausse des impôts locaux sans  entraîner de réelles améliorations pour la population et en particulier la plus pauvre. C'est particulièrement vrai pour le dernier transfert de l'eau.
  Autant je comprends la nécessité de la coopération intercommunale, d'autant plus que l'Etat se désengage dans plusieurs domaines, autant je pense qu'il faut se poser la question du coût des ces transferts et de ce qu'ils apportent réellement en plus et en mieux pour la population.
  Le maire a répondu que la mutualisation des moyens ne générait pas automatiquement des économies, mais souvent des dépenses supplémentaires, surtout au début.
  J'ai donc décidé de m'abstenir sur ces différents dossiers.

CONSEIL MUNICIPAL DU 13 décembre 2011

PAS D'ACCORD AVEC LA PRIME
   Le trésorier principal de SAINT BRIEUC valide les comptes des communes et autres collectivités, dont ceux de Ploufragan. A ce titre, la loi autorise les communes à lui verser une prime variable. Rien n'est obligatoire. C'est pourtant une prime exceptionnelle de plus de 2300 € qui était soumise au vote du conseil municipal. Cette proposition m'a paru pour le moins indécente, d'autant que le trésorier principal va également empocher 704 € pour sa mission auprès du CCAS de Ploufragan.
   Pour Ploufragan, c'est donc plus de 3000 euros que ce haut fonctionnaire va toucher. Joli cadeau de Noël !
   J'ai voté contre cette prime en déclarant que ce responsable de la trésorerie touchait déjà un confortable salaire pour le poste qu'il occupait. Je ne voyais pas pourquoi la commune devrait lui verser une prime supplémentaire, d'autant que c'est lui qui l'empoche et pas les employés de son service qui font réellement le travail de validation des comptes.
   J'ai demandé si des communes ne votaient pas cette prime. Il semble qu'il n'y a qu'une commune dans le département des Côtes d'Armor qui refuse de voter ce genre de prime.
  12 conseillers municipaux ont voté contre cette mesure.

lundi 5 décembre 2011

FAIBLE BILAN

   Il y a un an, le groupe Merloni avait été condamné à verser 926 529 euros au titre de la revitalisation économique de la région après avoir supprimé 207 emplois fin 2009, chez Chaffoteaux à Ploufragan.
   Le cabinet BPI avait été retenu pour mener cette opération devant déboucher en 3 ans sur la création de 197 emplois en CDI et de préférence dans l'industrie.
   Un premier bilan d'étape a été fait lors d'une réunion qui s'est tenue en Préfecture le 1er décembre 2011.
   36 emplois auraient été créés au cours de l'année écoulée. C'est faible comme résultat. A ce rythme, les 197 emplois n'existeront jamais.
   Il est vrai que la crise économique actuelle provoque plus de suppressions d'emplois qu'elle n'en génère. Il n'y a qu'à voir l'explosion des chiffres du chômage dans la région.
   Beaucoup de licenciés de Chaffoteaux en 2009, toujours à la recherche d'un vrai emploi se sont demandés pourquoi pas un seul des 36 emplois dont le cabinet BPI se vante d'avoir aidé à voir le jour ne leur a été proposé ?
   Réponse : Le cabinet BPI, pourtant largement rémunéré pour sa mission (Pas moins de 100 000 € par an) n'est pas en relation avec Pôle emploi. C'est pourtant Pôle emploi qui suit les licenciés de 2009.
  Bien sûr, les emplois résultant de ce plan de revitalisation ne sont pas réservés prioritairement aux travailleurs licenciés de Chaffoteaux. Mais entre ne pas en réserver et ne pas en proposer du tout, il y a une marge qui laisse beaucoup d'amertume.
  Dans les deux cas, ce plan de revitalisation, quand bien même il déboucherait sur de réelles créations d'emplois, ne fera pas oublier pour quelles raisons les actionnaires du groupe Merloni ont sacrifié 207 emplois en fermant l'usine des Châtelets, fin 2009.