jeudi 8 septembre 2011

LA RENTREE : LE MONDE DU TRAVAIL NE DOIT PAS PAYER LA CRISE DU CAPITALISME

   C'est la rentrée ! Durant l'été la situation des classes populaires s'est dégradée : Hausse pour le 3ème mois consécutif du chômage, les jeunes et les plus de 50 ans sont les plus touchés, mise en place de l'allongement de la durée de cotisation retraite et fin de la retraite à 60 ans depuis le 1er juillet 2011, augmentation du nombre de familles n'ayant pu prendre des vacances, confirmée par les chiffres de l'INSEE avec l'augmentation de la pauvreté.
   A l'inverse, la situation des 10% des familles les plus riches s'est améliorée : Bénéfices en hausse pour les grandes entreprises et dividendes record pour les actionnaires. Ce n'est donc pas la crise pour tout le monde.
  Pourtant le nouveau plan de rigueur présenté fin août par le docteur Fillon sera essentiellement supporté par les classes laborieuses. Quand il prétend que les riches seront mis aussi à contribution, sa potion d'austérité montre que les taxes supplémentaires sur les sodas et le tabac rapporteront 6 fois plus au budget que la contribution exceptionnelle des plus riches qui par ailleurs paient souvent moins d'impôts que l'épicerie du coin.
   Oui, il y a une dette de l'Etat, mais ce n'est pas celle des travailleurs. Le gouvernement ne s'est pas endetté parce qu'il a fait des cadeaux aux salariés, aux retraités ou aux chômeurs mais aux plus riches.
   Ce n'est donc pas aux classes populaires de payer la note.


Tribune pour " la gazette de Ploufragan"

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